Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : L'Echo des chrétiens
  • : Jésus-Christ : le Dieu vivant qui transforme les coeurs et qui opère toujours des miracles dans la vie des hommes. Des chrétiens témoignent. Vous aussi, écrivez votre témoignage de vie ou des conseils basés sur votre expérience et la Parole.
  • Contact

Mots Clés

Ecrire et publier son propre livre

Vous avez le projet d'écrire en étant accompagné dans votre démarche ou vous avez déjà écrit votre manuscrit et celui-ci nécessite une relecture avant son édition finale ? Adressez-nous votre texte, par mail, avec coordonnées et numéro de téléphone. Adresse email : lechodeschretiens@orange.fr

6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 15:43

Comment une petite fille hantée par l’idée de ne pas avoir

été désirée par ses parents, grandit et vit toute sa jeunesse

dans une forme de dépression chronique.

Grâce à Dieu elle va retrouver la joie de vivre et d’aimer.

  Un témoignage qui donne espoir aux personnes ayant souffert de conflits parentaux
qui ont engendré des blessures émotionnelles profondes.
  

Anne, la petite Québécoise, raconte.

Lire la partie I

Lire la partie II

Lire la partie III 

- PARTIE IV -

Afin de garder l’anonymat, tous les noms ainsi que certaines villes dans ce présent document ont été changés. Pour contacter l’auteur, écrire à la rédaction l’Echo des Chrétiens.

 

Je découvre les sandwiches australiens

            J’appris rapidement que les Australiens mangeaient des sandwichs au « roast beef », au porc, au spaghetti ou encore aux betteraves. Je trouvais leurs goûts originaux. Je goûtais à leurs sandwichs et celui qui gagna ma faveur était le « vege sandwich » : légumes, fromage râpé sur pain aux grains. Il y avait de la laitue, des tomates, des carottes et des betteraves râpées. Ce fut mon repas tous les midis à partir de sa découverte.

Ruth était une enseignante patiente et joyeuse. Elle était toujours pleine d’énergie, d’entrain et de conversation. Je m’attachais à cette personne qui semblait si heureuse. Elle s’intéressait à moi. J’étais accueillie avec un franc sourire et un joyeux « Good morning ! » à tous les matins dès mon arrivée.

            Un jour elle me demanda quelle était ma religion. Je lui ai dit que j’étais catholique. Sans que je le lui demande, elle me dit joyeusement à son tour qu’elle était chrétienne. Je ne savais pas vraiment ce que cela voulait dire. Je me suis dit que c’était certainement une autre dénomination car j’avais appris qu’au fil des années, les protestants avaient eu beaucoup de différents au sujet de la religion et par conséquent, il y avait maintenant plusieurs dénominations chez les populations anglophones. 

Incident en mer

            Un dimanche, je me suis rendue à la plage pour prendre un bain de soleil et me baigner. C’était une journée magnifique et je prenais mon temps. Je me suis assise sur ma serviette de plage que je venais d’installer dans un endroit un peu à l’écart des foules pour regarder autour de moi. Puis je me suis étendue, mais le soleil étant très chaud, en très peu de temps, j’avais envie de me rafraîchir. L’eau était invitante. Je me suis donc dirigée vers la mer que je passais des heures à regarder tellement je la trouvais belle. Le sable de la plage était doré. La mer était azur. En un instant, j’étais dans l’eau. Je m’étais éloignée un peu des gens qui se baignaient. Je voulais être seule. Tout à coup, un courant marin se fit sentir à mes pieds. Je ne connaissais pas les courants marins et j’étais ignorante au fait qu’ils étaient très puissants. Étant assez sportive, je n’étais pas inquiète croyant pouvoir très bien m’en sortir même si le courant me tirait vers le large. J’intensifiais mes efforts pour m’en sortir mais en vain. Le courant marin me tirait de plus en plus au large. J’augmentais mes efforts pour m’en sortir jusqu’à ce que je me rende compte que je perdais le combat contre la mer. La peur se faisait de plus en plus sentir en moi car je comprenais que j’avais besoin qu’on vienne à mon secours. L’endroit que j’avais choisi pour me baigner n’avait pas de maître nageur. Je vis non loin de moi un surfer sur sa planche.

            - « Help me ! » lui ai-je crié.

Plage-Australie.jpg

            Il est venu à moi sur sa planche. Il essaya de me sortir de l’eau mais il en était incapable tellement le courant marin me tirait vers le fond de la mer. Il appela un autre surfer à l’aide et celui-ci aussi arriva sur sa planche. Tous les deux tentèrent de me secourir mais avec grande difficulté. Ils ont décidé de me tirer vers le bord de la mer avec toutes leurs forces. Arrivés tous les trois sur la plage, une foule était déjà là à regarder le spectacle qui s’offrait à eux. J’étais complètement épuisée. Je n’avais jamais connu un tel épuisement de ma vie. Je n’ai même pas regardé les deux surfers tellement je ne me sentais faible. Je les ai remercié en essayant de trouver du regard mes effets personnels sur la plage. Tout ce que je voulais était d’aller me coucher tellement je n’avais plus de force. Ces deux hommes m’ont sauvé la vie et je n’ai même pas pu les regarder dans les yeux pour les remercier tellement ma fatigue était grande et que j’avais eu peur de mourir. Il me semblait que la mort avait tenu mes chevilles avec une force surhumaine seulement quelques instants auparavant. Elle avait presque gagné la bataille. Je le savais. Sans aide, j’étais finie. Sans l’aide de ces deux jeunes hommes, ma vie se serait éteinte ce jour même.

            Je revins tant bien que mal à l’appartement où j’habitais avec ma sœur. L’appartement était vide puisqu’elle et son conjoint étaient partis pour la fin de semaine. Toute énergie avait quitté mon corps et je pus à peine me traîner jusque dans mon lit. J’ai dormi et dormi. Le lendemain matin c’était lundi. Je devais me rendre au travail. J’avais réussi à reprendre mes forces mais j’étais ébranlée. Depuis l’événement, je ne cessais de me demander : « Si j’étais morte, où serais-je allée ? » L’idée me hantait encore lorsque j’arrivai au travail. Ruth, comme d’habitude, était toute joyeuse et pleine d’énergie. Je n’avais pas le cœur à la tâche. Je ne lui ai rien dit de mon aventure de la journée précédente et nous avons travaillé côte à côte toute la journée comme nous faisions à tous les jours.

            À la fin de la journée de travail, nous étions seules toutes les deux à laver la vaisselle lorsque soudainement je me suis mise à pleurer. Elle s’étonna de mes pleurs et arrêta ce qu’elle faisait. Moi-même j’étais surprise de ma propre réaction comme si je ne pouvais plus retenir les émotions reliées à l’événement du jour précédent.

            - « Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi pleures-tu ? » me demanda-t-elle.

            - « Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que Dieu ne m’aime pas. » lui ai-je répondu. Ces paroles sont sorties de ma bouche sans que j’aie pu réfléchir à quoi que ce soit. Ruth mis son bras autour de moi et tenta de me consoler.

            - « Mais non, voyons, Dieu t’aime. Écoute, mon mari est un pasteur. Il pourra t’aider. Pourquoi ne viens-tu pas souper chez nous demain soir ? »

            - « Ok ! » ai-je articulé en essayant de calmer mes pleurs.

            Ruth me donna son adresse. Sa maison se trouvait tout près d’où j’habitais. C’est ce que j’ai fait. Je me suis rendue chez Ruth et John pour le souper du lendemain soir. Ils m’ont accueillie chaleureusement. Ils avaient deux enfants, un garçon de seize ans et une fille de 8 ans. Nous avons soupé tous ensemble et ils m’ont fait sentir comme si je faisais partie de la famille. Après souper nous sommes passés au salon. Les enfants étaient dans leur chambre à faire leur devoir. John me dit que Ruth lui avait fait part de notre conversation du jour précédent.

            - « Je peux te dire que Dieu t’aime. Je peux même t’assurer que Dieu t’aime.  D’ailleurs voici ce que la Bible dit. » Et il me lu un passage de la Bible.

0802141853__christ1.jpg

Je comprends enfin la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ !

            Je lui ai demandé de me l’expliquer dans ses propres mots. Reprenant ce qu’il venait de m’affirmer avec conviction, il m’expliqua que Dieu aimait tellement les humains qu’il avait envoyé son Fils Jésus nous parler de lui. En résumé voici ce qu’il me dit :

- « Non seulement Jésus était-il venu nous parler de Dieu mais étant donné que nous avons tous commis des péchés que nous ne pouvons pas réparer, il est venu les payer à notre place. Puisque nous ne pouvons pas rembourser la dette du mal que nous avons fait, si on peut l’expliquer de cette façon, eh bien Jésus, lui qui n’a jamais fait le mal, s’est chargé de toutes nos dettes. Il les a payées. Il est mort à notre place. Il a pris la punition qui devait être la nôtre sur lui-même. Si nous lui demandons pardon pour nos offenses, il nous les pardonne et nous sommes maintenant en règle avec Dieu. »

            Wow, je ne savais pas tout cela. Mais c’est merveilleux et tellement simple !

            - « Je n’ai pas à faire d’autre chose à part lui demander pardon pour être pardonnée de tout le mal que j’ai fait ? » lui ai-je demandé étonnée au plus haut point.

            - « Non, tu n’as pas à faire autre chose. Tu dois seulement être sincère. »

            - « Oh ! oui, je veux lui demander pardon. Jésus, s’il te plaît, pardonne mes fautes ! » ai-je dit avec ardeur devant Ruth et John. John me proposa de faire une prière que je pourrais répéter. J’acceptai avec empressement.

            - « Jésus, veux-tu pardonner mes péchés et me faire naître à une vie nouvelle en toi ? Viens dans ma vie et conduis-moi. Aide-moi. Merci de me permettre d’être réconciliée avec Dieu par ta mort et ta résurrection. Amen. »

            Par la suite, ils ont mis leurs mains sur mes épaules et ils ont prié pour moi. Je me rappelle très bien de mon retour à l’appartement. C’est comme si je marchais sur des nuages. J’avais l’impression que mes pas étaient légers et que mon cœur chantait. Il n’y avait plus de doute en moi, j’étais aimée de Dieu et Jésus était avec moi. J’étais née à une vie nouvelle. Je me sentais différente. Une joie énorme et une paix se faisaient sentir en moi. Je voulais exploser et faire savoir à tout le monde ce qui venait de se produire et ce que je venais de découvrir. Je voulais dire haut et fort que ce n’était pas plus compliqué que cela ! Pas de pénitences sans fin ! Seulement une demande de pardon à Jésus !

            Ruth me proposa d’aller à l’église avec eux et j’acceptai. Une fois assise à l’église avec Ruth à mes côtés, je me suis mise à pleurer. Chaque fois que le pasteur parlait, je pleurais. Je pleurais tout le long de son message. Je n’ai rien compris. J’étais seulement très gênée de mon comportement. Finalement, je me suis penchée vers Ruth et je lui ai demandé :

            - « Pourquoi est-ce que je pleure comme ça sans cesse ? »

            - « Tu vis une guérison. Ne t’inquiète pas. »  

Je suis délivrée d’une force ténébreuse et oppressante qui m’habitait depuis longtemps

            Et une guérison à tous niveaux ! Quelques jours plus tard, Ruth m’invita à une réunion spéciale qui se déroulait un samedi soir. Je ne comprenais pas vraiment le pourquoi de cette réunion mais tout ce que je voulais était d’apprendre davantage sur Jésus et sur cette nouvelle vie qu’il donne. Lorsque je suis arrivée, j’ai rencontré Linda qui était âgée de 21 ans. Nous étions presque du même âge. Je me suis liée d’amitié avec elle immédiatement. Nous nous sommes assises ensemble à la même table et nous avons pris un repas ensemble. Tous les invités apportaient un plat pour ensuite faire une belle table remplit de mets différents. C’était vraiment agréable. Encore une fois, la gentillesse des gens me touchait particulièrement. Ils sont gentils ces Australiens ! Une fois le ventre de chacun bien rempli, un couple s’est avancé en avant de la salle. Ils parlaient de Jésus et comment il pouvait guérir les cœurs, les âmes et les maladies. Ils invitèrent ceux qui désiraient prier Jésus avec eux de s’avancer. J’avais vraiment envie d’avancer mais j’étais trop timide. Quand la soirée fut terminée, j’étais triste de ne pas m’être avancée. J’aurais dû, pensais-je. Pourquoi je ne l’ai pas fait ? Je suis donc allée voir la dame qui avait parlé avec son mari et je lui ai dit que je regrettais ne pas m’être avancée quand l’invitation avait été lancée. Était-il trop tard pour demander à Jésus qu’il me guérisse de tout ce qui m’avait blessée au fil des années ? Bien sûr que non, me rassura-t-elle. Se tournant vers Ruth, elle lui demanda de venir prier avec elle pour moi. Les deux femmes s’assirent de chaque côté de moi et mirent chacune une main sur mes épaules. La dame se mit à prier à haute voix tandis que Ruth priait à voix basse. C’est à ce moment que quelque chose d’inexplicable s’est produite. Je pourrais décrire cette expérience comme étant une force ténébreuse qui est sortie de moi. Je l’ai sentie et les deux dames qui priaient pour moi en ont été témoins. Mes mains étaient engourdies, des larmes coulaient de mes yeux et un cri est sorti de ma bouche. Je n’ai jamais vécu une délivrance aussi extraordinaire. Les jours suivants, je ne me reconnaissais pas. Je n’avais plus de pression sur la tête qui m’écrasait. Je n’avais plus de détresse intérieure. J’étais comme une nouvelle personne remplie d’une grande paix intérieure. Je ne sais pas si c’était visible aux personnes de mon entourage mais de mon côté, je le vivais très certainement. Je me suis promise que jamais je n’oublierais le contraste entre l’avant et l’après de cette soirée de délivrance. Je savais que les liens du monde occulte dans lequel j’avais plongé pendant mon adolescence étaient maintenant coupés. Je voulais partager le pardon, la délivrance et la guérison qui existait en Jésus. Et si ma famille connaissait ce magnifique message ? Nous serions une famille heureuse.  0706030832__croix.jpg

Je suis baptisée du Saint-Esprit par l’imposition des mains d’une amie chrétienne

            Suite à cette soirée, une belle amitié s’est développée avec Linda. Elle m’invita chez elle à souper et nous nous sommes beaucoup entretenues au sujet de Jésus. Dans la soirée, elle me parla du baptême du Saint-Esprit. Linda voulut m’imposer les mains pendant cette soirée chez elle. Je demeurais intriguée à ce sujet et j’acceptai qu’elle le fasse sans savoir ce que cela impliquait. Elle m’imposa les mains et je fus baptisée du Saint-Esprit. Je le reçus sans même m’en rende compte tellement ce fut doux. Ma bouche s’est mise à parler une langue que je ne connaissais pas et Linda en fut remplie de joie. Elle s’exclama :

            - « Tu parles en langues ! »  - voir les différents passages dans les Actes des Apôtres, Nouveau Testament sur le sujet -

Je parlais en langues ? Eh oui, m’expliqua-t-elle et c’est ainsi que je fus initiée aux dons majestueux du Saint-Esprit. Linda prit le temps nécessaire pour m’expliquer la générosité magnifique de Dieu et la puissance disponible à ceux qui le respectent à la lumière des Saintes Écritures. J’arrivais à peine à croire qu’une telle puissance existe et qu’elle soit donnée aux amis de Jésus. Mes pensées en étaient toutes bouleversées et ma surprise allait en grandissant, mais quel soutien, quel amour, quel don magnifique de la part de Dieu ! Avec le don des langues, Dieu mit en mon cœur un vif désir pour la prière ainsi qu’un amour pour le jeûne. Petit à petit, ma vie de prière se développera d’une façon insoupçonnée jusqu’alors.

            Ruth me parla d’une communauté qu’elle et sa famille aimaient beaucoup visiter et qui était composée de gens de toutes les dénominations. Ils se rencontraient le dimanche soir pour chanter et adorer le Seigneur. Elle m’expliqua qu’il y avait beaucoup de jeunes adultes qui se rendaient à cette église.

            - « Des jeunes qui croit en Dieu ? Il y en a beaucoup ? » lui ai-je demandé toute étonnée.

            - « Oh  ! oui, il y en a beaucoup  ! » m’a-t-elle répondu. 

            J’aurais vivement souhaité m’y rendre, mais mon visa arrivait à échéance. Je devais rentrer au Canada. Mon voyage avait duré 7 mois en tout.

Suite témoignage partie V  

Copyright lechodeschretiens.over-blog.com - Ne reproduire que sur autorisation et en citant la source.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Témoignages