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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 14:25

Comment une petite fille hantée par l’idée de ne pas avoir

été désirée par ses parents, grandit et vit toute sa jeunesse

dans une forme de dépression chronique.

Grâce à Dieu elle va retrouver la joie de vivre et d’aimer.

  Un témoignage qui donne espoir aux personnes ayant souffert de conflits parentaux
qui ont engendré des blessures émotionnelles profondes.
  

Anne, la petite Québécoise, raconte.

 

- PARTIE I -

Afin de garder l’anonymat, tous les noms ainsi que certaines villes dans ce présent document ont été changés. Pour contacter l’auteur, écrire à la rédaction l’Echo des Chrétiens.  

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Souvenirs

    La journée était ensoleillée et l’air était frais. Le vent d’automne caressait tendrement les visages des gens présents. Tous étaient silencieux. Les cloches de l’église de ma ville natale sonnaient depuis un certain moment. Six hommes tous revêtus de leur paletot noir sortaient l’urne du corbillard d’un air solennel. Le temps s’était arrêté une journée, un moment et nous unissait tous dans notre deuil commun : un époux, un père, un frère, un ami ou un voisin était décédé. Pour moi, c’était mon père qui n’était plus. Cependant, je ressentais une force en cette journée ensoleillée du mois de novembre. Ce n’était pas que je n’éprouvais pas de tristesse, bien sûr, la tristesse du deuil était bien là, vivante en ce moment même à l’intérieur de moi mais elle cohabitait avec la paix et l’espoir. Ces deux amis invisibles vivaient aussi en moi.

              Revenant dans ma ville natale de Montpellier sur les abords de la rivière des Outaouais en Ontario francophone, je me rappelais les beaux moments de mon enfance. Je pensais à cette petite ville et à ses nombreux petits commerces que j’avais visités maintes et maintes fois. Je pouvais apercevoir l’école primaire à deux pas de l’église où j’avais débuté mon éducation. Je pensais au chalet de mes parents où j’avais passé les étés de mon enfance à me baigner dans la rivière des Outaouais qui servait de frontière entre le Québec et l’Ontario. Pour s’y rendre, nous devions traverser un pont qui n’est plus. Un nouveau pont, avec un nouveau nom, séparait maintenant fièrement les deux provinces. Combien de fois avions-nous franchi l’ancien pont pour nous rendre au chalet ?

            - « Je n’ai plus à tenir le volant de l’auto, disait mon père en riant, l’auto connaît le chemin pour se rendre au chalet par cœur. »

            Je pensais à la grande cuisine de notre maison familiale qui était munie de quatre grandes fenêtres qui nous permettaient de voir mes précieuses Laurentides au loin. Depuis ma jeunesse, j’aimais aller prendre des marches dans la forêt Laurentienne. Un jour d’automne de mon enfance, nous étions allés nous balader en famille dans cette magnifique forêt. Comme j’avais aimé cette sortie ! Quel beau moment ! De beaux souvenirs se bousculaient en moi.

            Pourtant, à peine quelques années auparavant, tous ces beaux souvenirs étaient enfouis, bien loin en moi fermés à clé. Tout ce qui surgissait comme souvenirs étaient remplis d’amertume, de rancune et de pitié de soi. Dieu était pour intervenir en ma faveur et faire mourir ces mauvais sentiments qui étaient en moi. Pour ce faire, j’aurais à passer par l’épreuve du feu, celle qui brûle tout ce qui appartient à la mort dans l’âme.

            - « Penses-tu que nous aurons de la peine lorsque papa mourra ? » m’avait demandé un jour ma sœur.

            - « Oui, je pense que nous aurons de la peine. »

            C’est bien ce qui se produisait. Nous avions tous de la peine : les dix enfants. Ma mère ne semblait pas être consciente de ce qui se passait. Elle ne pleurait pas. Elle était silencieuse. Croyait-elle à ce qui se produisait en ce moment ? Était-ce encore une supercherie pour elle ? Même trois ans après le décès de mon père, elle se demandait toujours si mon père était vraiment mort. C’est ce qui se produit lorsqu’une personne est prisonnière d’une maladie de l’âme. Je préfère décrire la maladie de ma mère de cette façon. Je n’aime pas les termes médicaux beaucoup trop froids et scientifiques qui par surcroît portent une ombre de honte. Je ne suis pas capable de le dire. Les mots refusent tout simplement de sortir de ma bouche.

 

Les mots peuvent tuer

            Les bruits et le chaos qui venaient de l’extérieur de ma chambre m’extirpèrent de mon sommeil bien qu’il fît encore nuit. Ce que j’entendis changea ma vie à partir de ce moment précis.

            - « Tu sais bien que je ne voulais pas de Anne ! » ai-je entendu. La voix criait et jurait. C’était celle de mon père. J’ai entendu ma mère répondre quelque chose d’inaudible. Mes pensées se précipitaient, essayant de saisir ce qui se passait. « Non, mon papa se trompe, ai-je raisonné dans mon cœur d’enfant de 3 ou 4 ans, je suis sûre qu’il m’aime. »

            Cependant, les mots que j’avais entendus finirent par faire leur chemin vers mon cœur pour y prendre place. Ma joie fut remplacée par la tristesse. La mort avait fait son entrée triomphale dans mon petit être. Mon appétit me quitta. Bientôt, la constipation faisait partie de ma vie mais je n’en parlai à personne. Même si cette situation provoquait des saignements, je n’en glissai pas un mot. Le silence faisait maintenant partie de mon quotidien. La tension entre mes parents s’était répandue chez les enfants. Nous étions en mode de survie. Comment pouvait-il en être autrement ? Toutes ces disputes, toute cette violence. Si seulement je n’étais pas née, papa et maman ne se disputerait pas et ils seraient heureux. Je le sais parce que j’ai entendu papa dire qu’il n’avait pas voulu de moi. C’est une erreur que je sois née. Je me ferai donc la plus petite possible pour ne pas déranger et pour que papa et maman ne se disputent plus. Si seulement je n’existais pas…

            Mon petit monde innocent changea rapidement. Tous mes frères et mes sœurs étaient malheureux. « Ah ! Tu es fatigante, lâche-moi ! Cesse de me suivre ! » J’aurais tellement voulu leur dire que je les aimais, que je voulais être tout prés d’eux et me sentir en sécurité parce qu’ils étaient plus vieux et tellement plus sages. De mon côté, je répétais ce même comportement envers mon jeune frère. Nous étions une famille de trois garçons et sept filles.

            La nuit, la noirceur, les ténèbres, peu importe le nom qu’on lui donne, les nuits sont porteuses de drames. Pendant la nuit, on se dispute, on angoisse, on s’inquiète, on ne dort pas ou encore on se réveille en sursaut et on tremble dans notre lit. En se levant le matin nous apprenons les mauvaises nouvelles : un vol, un viol, un meurtre ou encore un accident mortel causé par l’alcool. Ces crimes ont lieu pendant la nuit. Il y a des fautifs et des innocents. Les nuits de mon enfance ont été marquées par des disputes violentes verbalement et physiquement. C’était toujours le cas lorsque l’abus d’alcool était au rendez-vous.

 

Ma petite couverture

            Pour me réconforter, je tenais continuellement une petite couverture pour bébé de couleur jaune que ma mère avait reçue en cadeau à ma naissance. Cette petite couverture jaune m’accompagnait le jour, comme l’ami du chien Snoopy, et m’apportait assurance et réconfort la nuit. Je me couchais en la tenant collée sur ma joue. Elle était douce au toucher et je la considérais comme ma fidèle compagne. Je ne pouvais pas m’en passer. Un matin, plus de couverture ! Je l’ai cherchée pendant un bon moment. Ne la trouvant pas, j’ai demandé à ma mère si elle savait où elle se trouvait.

            - « Maman, as-tu vu ma couverte jaude ? » - dans mon langage d’enfant, le jaune était jaude.

            Sans me regarder, elle me répondit qu’elle ignorait où elle était. Je l’ai cherchée dans tous les recoins de la maison mais en vain. Les jours suivants, j’espérais toujours tomber dessus par hasard. Plusieurs années plus tard, ma mère m’a révélée la vérité. J’ai appris que ma sœur l’avait jetée dans le feu du foyer pendant que je dormais parce qu’elle était devenue « grise ». Ma mère me raconta ce qui s’était passé : « Ce soir-là, tu es allée te coucher en oubliant ta couverte dans le salon. Ta sœur Denise l’a aperçue et elle a voulu la jeter dans le feu du foyer car elle était devenue grise tellement tu l’avais traînée partout avec toi. Tout le monde était d’accord sauf moi. Je leur ai dit que ce n’était pas correct mais ils voulaient quand même le faire. Je les ai laissé faire. »

            Quand j’appris le sort de ma petite couverture jaune, j’avais environ 18 ans. Fait étrange, j’étais fâchée même à cet âge-là ! J’étais fâchée qu’on puisse faire cela à un enfant mais j’éprouvais surtout de la colère envers ma mère. Bien qu’elle me l’ait dit pensant que j’étais assez mature pour comprendre ce qui s’était passé, je ressentais une sorte de révolte intérieure contre elle. Je constatais avec colère que ma mère n’avait jamais osé s’opposer à qui que ce soit. Est-ce que j’étais en colère parce que je me voyais en elle comme l’image que projette un miroir ? Moi aussi j’avais de la difficulté à m’affirmer et j’étais pour en payer le prix tôt ou tard.

 

Tant d’émotions…

            Qu’est-ce que ce vacarme ? Encore une fois, je fus réveillée par les bruits du chaos juste à l’extérieur de ma chambre. Cette fois il y avait beaucoup de voix et une grande commotion. Je me suis levée tranquillement, frottant mes jeunes yeux pour mieux voir la scène qui se déroulait devant moi. Je semblais être la dernière personne de la famille à arriver dans le salon. Tous les enfants étaient là et pleuraient à chaudes larmes. Je ne comprenais rien. Ma mère était sur une civière et demandait à mon père de la glace. Mon père lui en donnait tout en lui parlant méchamment et en jurant. Ma mère croquait la glace comme s’il s’agissait de bonbons. Regardant la scène, je voyais bien les ambulanciers aux côtés de ma mère mais je ne comprenais pas pourquoi ils n’intervenaient pas dans le conflit entre mon père et ma mère. La conduite de mon père me gênait car il n’était pas gentil devant ces messieurs. Comment se fait-il qu’il agisse de la sorte ? Devant les étrangers, n’agissions-nous pas toujours comme si tout était beau et que nous étions des gens bien ? J’étais encore très jeune mais je savais comment agir pour que les gens ne se doutent pas des malheurs que vivait notre famille. J’avais appris ce comportement en observant la dynamique de notre famille qui vivait sous un stress énorme.

            Le lendemain matin, ma mère n’était pas là. J’appris qu’elle était hospitalisée. La maison était si vide sans elle. Où aller lorsque sa mère n’y est plus ? La maison était grande, même très grande et remplie d’enfants mais si vide sans ma mère. Dans ma tête d’enfant, j’ai décidé de faire le tour de notre grande table de cuisine sans m’arrêter jusqu’à ce qu’elle revienne ! Ce fut bref ! Je n’aurais certainement pas pu tenir bon puisque ma mère passa plusieurs jours à l’hôpital. Je ne sais pas combien de temps car j’étais trop jeune et on ne me disait rien. Lorsque je me rendais à l’école, je passais devant l’hôpital. Je scrutais les fenêtres, espérant que ma mère s’y trouvât pour que je puisse lui faire un signe de la main. Bien plus tard, j’appris que ma mère avait tenté de se suicider. Il est vrai que je n’avais aucun souvenir de ma mère heureuse. La première fois que je l’ai entendue rire, j’avais 15 ans. J’étais dans ma chambre à coucher lorsque tout à coup, j’entendis ma mère rire. Je croyais que mon cœur était pour éclater de joie. Je me suis précipitée vers la cuisine où mon père et ma mère étaient assis à la table et jasaient ensemble.

            - « Qu’est-ce qu’il y a de drôle maman ? » lui ai-je demandé.

            - « Ah ! Ton père m’a fait rire ! » m’a-t-elle répondu.

            Mon père et ma mère se regardaient avec un sourire. J’étais si heureuse. J’aurais voulu que ce moment dure éternellement. C’était le paradis pour moi. Je n’avais jamais senti une telle joie. Il y avait de la joie, un moment de détente et de l’amour dans l’air. Ah ! Quel bonheur ! J’avais peine à y croire. C’était merveilleux. J’aurais tellement aimé que ma mère me fasse un sourire, me cajole, mette sa main sur ma tête ou encore se penche pour me parler. Plus encore, qu’elle me donne un petit baiser sur la joue. Bien qu’elle me prodiguait tout le soin nécessaire à mon bien-être et même qu’elle le faisait très bien, elle ne me parlait pas. D’une certaine façon, j’étais invisible.

            J’aimais bien jouer avec mes poupées. En cajolant ma poupée un jour, je me suis dit que peut-être ma mère m’aimait quand j’étais un bébé. Peut-être m’avait-elle déjà donné un baiser ? Et si je lui demandais ?

            - « Maman, est-ce que tu m’as déjà donné un baiser quand j’étais un petit bébé ? »

            - « Bien oui ! » m’a-t-elle répondu. C’était tout. Je suis retournée à ce que je faisais. Elle m’a dit oui. Alors, elle m’a déjà aimé me suis-je dit car ma mère dit toujours la vérité. Toutes les mères ne disent-elles pas la vérité ?

 

Mes années scolaires

            J’aimais tellement mon enseignante de première année. Je ne me rappelle plus son nom de famille mais je me rappelle qu’il débutait par la lettre B. Elle était gentille et ferme tout à la fois. Je la craignais car elle ne souriait jamais mais elle était gentille. Comme j’aimais aller à l’école. C’était le bonheur. Mademoiselle B réservait le vendredi après-midi, après la récréation, pour faire un bricolage : le meilleur moment de la semaine ! Cette merveilleuse enseignante nous parlait aussi de quelqu’un de très spécial pendant le cours de catéchèse. Elle parlait d’un homme qui aimait les enfants, qui parlait de partager et d’aimer. Il s’appelait Jésus. Il aimait vraiment les enfants ? Une grande personne qui aime les enfants ? Partager ? Aimer ? Comme c’était invitant. Je voulais vivre le partage. Mais comment ? On partage quoi ? Sur un mur de la classe se trouvait affiché un dessin de Jésus avec des enfants autour de lui. Il était assis avec eux. Je regardais souvent ce dessin. Je constatais que cet homme semblait être gentil et doux. Je l’aimais déjà sans le connaître. Je voulais le connaître un jour.

            J’ai rencontré Émilie en première année dans la classe de Mademoiselle B. Émilie savait ce que c’était de partager car elle me le montra dans toute son innocence d’enfant. Elle habitait un logement non loin de chez moi et semblait vivre dans l’abondance. Elle et son petit frère avaient beaucoup de jouets et de beaux vêtements. En plus, il y avait toujours de la nourriture en abondance chez elle. Bien que ma famille mangeait à sa faim, le menu était des plus modeste. Nous ne connaissions pas les gâteries sauf lors d’occasions spéciales. Disons que nous vivions très modestement. Nous avions droit à un seul cadeau à Noël et aucun à notre fête uniquement un gâteau.

            Un soir en revenant de l’école à pied, j’ai trouvé un cent par terre. Le jour suivant, j’ai dit à ma mère que je n’avais pas besoin de collation. En chemin vers l’école, je me suis rendue au dépanneur pour acheter un bonbon car je voulais être comme les autres au moment de la collation. Tous les enfants avaient des friandises, des petits gâteaux et autres aliments alléchants au moment de la collation. De mon côté, j’avais soit des biscuits du genre qui accompagne le thé ou des biscuits soda. Mais ce jour-là, je serai comme les autres enfants, pensais-je en apportant quelque chose de spécial. J’ai donc décidé d’acheter une paille emplie de sucre coloré. Les choix étaient limités avec un cent ! Je me suis rendue à l’école avec la paille bien serrée dans ma main pour ne pas la perdre. Je l’ai déposée en dessous de mon manteau dans le vestiaire. Lorsque le moment de la collation est arrivé, j’ai couru prendre ma paille mais elle n’y était plus ! Je l’ai cherché sur le banc, en dessous du banc, dans mon manteau, bref je l’ai cherchée partout mais rien. Ce jour-là, je n’avais tout simplement pas de collation.

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            Comme je disais, Émilie savait partager. Un midi, après le dîner, nous marchions ensemble pour nous rendre à l’école. Elle avait apporté une tablette de chocolat de la maison. Je l’ai regardée sortir la tablette de la poche de son manteau, l’ouvrir et la séparer en deux. Elle m’a ensuite donné la moitié de sa tablette de chocolat. J’arrivais difficilement à en croire mes yeux. Moi je n’aurais jamais partagé la moitié d’une tablette de chocolat. J’aurais tout au plus donné qu’un petit morceau. J’acceptai avec empressement ce qu’elle m’offrait et j’ai compris ce jour-là ce que signifiait partager. Émilie m’a ensuite souvent impressionnée par tout ce qu’elle partageait avec moi. Elle m’invitait à aller jouer chez elle après l’école. Après un certain temps chez elle à jouer avec de magnifiques jouets, je lui disais toujours : « J’ai faim. » C’est alors qu’elle m’offrait soit un gâteau Vachon, soit une pomme verte ou encore un « fudge ». Oh la la ! Je les voulais tous mais je ne pouvais pas être aussi impolie ! Alors, 2 fois sur 3, je choisissais un gâteau Vachon. Il était si moelleux ! Elle recevait tellement de cadeaux à Noël. Comme elle était chanceuse ! Mais elle était surtout gentille. La plus gentille des petites filles que je connaissais. J’avais entendu mon père dire que l’électricité coûtait cher et qu’il ne voulait pas que nous allumions et éteignions les lumières trop souvent. C’est alors que j’ai décidé que les parents d’Emilie étaient trop riches et qu’ils lui donnaient trop de cadeaux. J’étais jalouse. Un après-midi que je me trouvais chez Émilie, elle s’absenta pour aller à la salle de bain. Je me suis tout de suite attaquée à l’interrupteur d’éclairage de sa chambre à coucher. Je l’ai allumé et éteint aussi souvent que j’ai pu pendant son absence. Bon, me suis-je dit, elle sera comme moi maintenant. Elle n’aura plus autant de jouets !

 

Suite témoignage partie II

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