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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 19:41

Témoignage de guérison de Georges DUS

Je suis né le 14 octobre 1928 dans la Drôme (France), d'une mère catholique et d'un père incroyant. Dès ma plus tendre enfance, j'ai nourri dans mon coeur le désir de devenir prêtre. Je suis entré au séminaire de Marseille où j’y suis resté 7 ans. De mon plein gré, j’ai quitté cet établissement, redoutant le célibat.

Plus tard de nombreuses épreuves m'ont fait perdre la foi. J'ai été atteint de graves maladies, telles que la tuberculose pulmonaire et un ulcère à l'estomac. Mais le pire est arrivé lorsque je fus victime d'un accident. J'avais repris le travail depuis peu de temps, et un jour, en m’y rendant en scooter, j’ai été renversé par une voiture et pris en sandwich entre deux véhicules.

A la suite de cet accident, j'ai été reconnu invalide à 87 %. On a essayé de me rééduquer pendant deux ans. Puis n'ayant plus aucun espoir de guérison, on m’a considéré comme une épave humaine et reconnu irrécupérable. J'étais en effet touché à l'axis, l'atlas (C1- C2 - C3 - C4 - C5, L4 et L5). J’ai dû porter un appareil qui me soutenait la tête et qui partait du bas ventre jusque derrière la nuque. Lorsque je marchais dans la rue, les gens se retournaient et j'entendais des murmures : « Pauvre homme ! Pauvre type !... »

Si j’étais une loque humaine sur le plan physique, je l’étais aussi sur le plan moral et spirituel. Je me suis alors retiré dans un village pour ne plus avoir de contact avec la société et où je pourrais crier ma souffrance. Les médecins m’avaient pris à part et m’avaient déclaré : « Ne vous faites pas d'illusion ! Vous marcherez dorénavant qu’au moyen de cet appareillage. Estimez-vous heureux, car d’ici 5 ans, vous serez paralysé. A ce moment-là, faites appel à la médecine. On tentera d'ouvrir le rachis cervical, de scier, d'enlever l'arthrose et de refermer. En le faisant 5 ou 6 fois, vous pourrez peut-être à nouveau marcher. Mais ne vous faites pas trop d'illusion ! Il y une chance sur deux, à chaque intervention, de ne pas vous réveiller sur la table d'opération ! » La perspective de l'opération me plongea dans un état de frayeur face à la mort.

Au bout de 4 ans de souffrance, je devenais ankylosé ; j'ai dû avoir recours aux béquilles. Et le 25 octobre 1964, je me suis retrouvé couché sur une planche : paraplégie totale de mon corps. Ceci n'était encore rien, car ce qui était atroce, c'étaient les douleurs qui l'accompagnaient. Je peux affirmer que je ne pleurais pas : je hurlais ! Entendre un homme hurler jour et nuit devint intolérable à mon épouse et mère de 4 enfants. On a dû me retirer les enfants. Ma femme a appris à faire des injections de calmant, qui faisaient effet 3 à 4 heures, puis la douleur reprenait avec autant d’intensité.

Le 16 novembre à 2 h du matin, malgré 2 injections, je continuais d’hurler. Ma femme alla chercher le médecin et durant son absence, me retrouvant seul à la maison, j’ai crié à l'Eternel. Oui, dans mon cœur, j’ai poussé ce cri : « Oh ! Dieu ! Toi qui a créé le ciel et la terre, si tu existes, fais-toi connaître à moi ! Dis-moi ce que tu attends de moi ! Dis-moi pourquoi je souffre moi et pas un autre ! » J'étais révolté contre la souffrance et je demandais à Dieu de se faire connaître à moi. Je savais que la mort allait venir et j'avais peur de la mort. Je savais que j'étais perdu et que j'allais être condamné. Je connaissais mes péchés et j'avais peur de la mort, peur de la maladie, peur de cette souffrance atroce. Alors j'ai crié à Dieu. Il a répondu à mon cri. Voici comment.

Le lendemain, à 9 h du matin, un gitan vint frapper à ma porte ; j'habitais à deux kilomètres du village. Il vendait du linge. En entendant parler de ma paralysie, il s'est approché de mon lit et m'a dit cette phrase : « Frère, je viens te guérir au nom de Jésus. Je lui ai répondu : — Je crois en Jésus, mais je ne crois pas aux hommes qui le représentent, et je ne crois pas qu'il puisse me guérir dans mon état ! » Sur son insistance, j'ai finalement accepté qu'il prie pour moi : « Au nom de Jésus, lève-toi et marche ! » s'écria-t-il. Tout en imposant ses mains, il continuait de prier de cette façon, mais j'étais toujours paralysé. Le coeur attristé, il me dit : « Tu ne crois pas en Jésus ! Comme c'est dommage, parce que si tu croyais, tu marcherais ! — Non, je ne crois pas, car ma maladie n'est ni organique, ni mentale ; elle est mécanique. Comment une prière peut-elle guérir une colonne vertébrale, remettre des os, enlever l'arthrose ? C’est impensable ! » Le gitan me répondit : « Jésus est le fils de Dieu, il a donné la vie, il a crée le ciel, la terre et il peut te relever maintenant, si tu crois en lui ! » Je lui rétorquais, une dernière fois : « Je regrette, je ne crois pas. »

Après son départ, les 24 heures qui suivirent furent le témoin de l’arrêt total de mes douleurs : je ne souffrais plus, je n'avais mal que si je bougeais ou si je tentais de remuer. Mais en restant immobile, je n'avais plus mal. C'était pour moi déjà une grande joie, et je pus enfin dormir, pour la première fois depuis bien longtemps.

Lorsque le médecin me vit ainsi, il gronda ma femme en disant que c'était de la folie de laisser un homme dans ma condition, sans calmant : « Même s'il ne souffre pas, donnez-lui ses calmants ! » Je n'avais pas osé lui dire qu'on m’avait imposé les mains, au nom de Jésus. Mais le lendemain, à mon réveil, j’étais perplexe : « Est-ce la prière, pas la prière ? Cet homme est-il un homme de Dieu ou n’en est-il pas un ?... » Ces questions travaillaient mon cœur, dans lequel la foi commençait à germer.

Quand ce gitan revint me voir, je lui dis immédiatement : « Depuis 24 heures, je ne souffre plus. Si tu es vraiment un homme de Dieu, tu dois manifester sa puissance et je dois marcher ! Prie pour moi et moi, je vais y mettre tout mon cœur ! » Il pria et je l’accompagnai avec la sincérité de ma foi renaissante : « Merveilleux Jésus ! Au nom de Jésus, lève-toi et marche ! » ordonna-t-il. Je me levai instantanément, guéri ! Je me mis debout, hors de mon lit, sans appareil, sans béquilles ! Je me pinçais, je pleurais de joie, je croyais rêver et je disais : « Comment est-ce possible ? Mais c'est impossible, c'est impensable ! Un miracle ! Ô merveilleux Jésus ! Tu m’as guéri ! »

Oui, je me souviendrai toujours de ce 17 novembre 1964. Vers 17 heures, le médecin vint me consulter. Je m’étais remis au lit, dans ma position de paralysé. « Comment ça va ? demanda-t-il. — Docteur, je marche ! — Oh, la, la ! Votre moral est meilleur aujourd'hui, vous plaisantez ? — Non, docteur, je marche ! — Alors faites-moi voir cela ! » Et devant le médecin, je rejetai les draps du lit et me levai. Lorsqu'il me vit debout, il me palpa dans le dos, me demandant si j'avais mal ici ou là. Sur ma réponse négative, il me posa la question : « Vous sentez-vous capable de monter dans ma voiture ? — Mais oui, docteur ! » Et il m'emmena sur le champs chez le radiologue, le jour-même de ma guérison. Celui-ci prit des clichés de profil, de face et on attendit les résultats. Lorsqu'il sortit du laboratoire, cet homme était blanc et livide. Il me dit ces mots qui sont restés gravés dans mon cœur : « Je ne comprend pas. Vous avez une colonne vertébrale plus belle que la mienne. Et il ajouta : Vous avez LA MAIN DE DIEU SUR VOUS ! »

En parallèle à la guérison de mon corps, j’ai trouvé aussi la paix pour mon âme. En réalisant que Jésus est toujours vivant, j’ai reçu la certitude de mon salut, m’enlevant définitivement la peur de mourir. Alors que j'avais vécu dans l'illusion d'une religion, ce frère gitan me dirigea dans une salle où l'on prêchait le plein Evangile. Comme lui, j’ai appris à connaître mon Sauveur, à l'aimer et à lui obéir en écoutant et en lisant sa Parole (le Nouveau Testament de la Bible). Jésus dit lui-même : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure dans son cœur... » Il pardonna mes péchés, me délivra de mes passions, de mes habitudes et changea les dispositions de mon coeur qui, depuis, déborde de joie.

Communiqué par Michel Oudot - Corrections du texte : Odile Delarbre.

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